Notre pédagogie | Facing History & Ourselves
Facing History & Ourselves

Notre pédagogie

Découvrez comment Facing History & Ourselves engage les jeunes à aborder des problématiques socialement et politiquement vives, à travers une méthode et une démarche curriculaire qui assurent le développement des connaissances, des compétences et des dispositions d’un apprentissage civique approfondi.

Les années de succès de Facing History sont le résultat d’un apprentissage centré sur l’élève, des formations d’une grande qualité et de stratégies d’enseignement innovantes. La recherche a prouvé que Facing History transforme les élèves, les enseignants, les classes et les écoles, dans une approche curriculaire et systémique : compréhension historique, développement de l’esprit critique, de l’empathie et d’autres compétences d’apprentissage socio émotionnel au sein de la classe.

Nous mobilisons ainsi le cœur et l’esprit, la conscience des adolescents à un âge où ils sont en train de déterminer qui ils sont et comment ils interagissent avec le monde. À un moment où ils se posent aussi de grandes questions. Nous proposons de travailler sur ces grands enjeux qui nous concernent tous finalement, à travers des outils et des espaces nécessaires pour explorer les réponses possibles.

Faire face à l’histoire et à nous-mêmes

Nous mettons nos élèves au défi de réfléchir et d’analyser les questions morales et les dilemmes qui se posent lors de l’étude de l’histoire et de la littérature. Notre programme guide les élèves dans leur exploration du comportement humain tel qu’on peut les observer lors d’événements historiques. Il ne s’agit pas de se mettre à la place des acteurs de ces événements ou d’endosser le poids de l’histoire, mais de leur demander d’étudier l’histoire au plus près de celles et ceux qui l’ont vécu, acteurs ou témoins, et de considérer les liens entre leurs propres actions et celles des autres. En examinant la complexité de l’être humain, nous formons des adolescents attentifs et curieux qui deviendront des adultes courageux et engagés. Notre triangle pédagogique pour la compréhension historique et civique synthétise cette approche.

 

Triangle pédagogique

Triangle pédagogique

Facing History s’appuie sur un triangle pédagogique. Trois piliers articulent notre approche : l’engagement émotionnel d’abord que nous suscitons, puis la rigueur intellectuelle, qui correspond à la construction de connaissances précises, pour enfin déboucher sur un recul éthique, une pensée critique. Ces trois piliers permettent d’aboutir à une posture civique engagée. Au centre du triangle,  se trouve l’engagement des élèves, leur conviction qu’ils peuvent jouer un rôle actif et positif dans leurs groupes de pairs, leurs écoles, leurs quartiers et le monde en général. Associées à des pratiques d’enseignement stimulantes et équitables, les évaluations régulières montrent les effets de notre approche sur l’amélioration des résultats des élèves.

Bien que le triangle pédagogique soit le fondement de tous nos programmes, nous avons plusieurs études de cas principales qui suivent une progression spécifique de thèmes qui emmènent les élèves dans un voyage d’apprentissage approfondi. Cette structure est connue sous le nom de « Processus et étapes » ou « Méthode Facing History ».

Processus et étapes

Processus et étapes

Processus et étapes

Dans le cadre de notre programme, nous commençons — et nous commençons toujours — par un travail sur l’identité, en posant aux élèves la question suivante : explorons ensemble l’identité et voyons comment la société façonne un individu, comment la société peut influencer un individu. Il est en effet important pour nous d’aborder d’emblée cette problématique avec les élèves, de les amener à prendre du recul et à examiner leur propre identité, la manière dont ils ont été façonnés et le moyen dont les autres les influencent. Et il s’avère que les élèves se reconnaissent dans cette démarche et comprennent l’importance de prendre la bonne distance avec une question qui, dans la société comme dans l’école, peut être pour le moins crispante. Il est donc indispensable, alors que nous entamons le programme, de commencer sur ce point.

Dans un second temps, nous passons de l’identité à la question du « nous et eux », pour travailler la notion essentielle d’appartenance et d’obligation. Et nous commençons en posant la question suivante : pourquoi les êtres humains se divisent-ils si souvent entre « eux et nous » ? Qu’est-ce que cela signifie ? Est-ce une mauvaise chose ? Pouvons-nous nous considérer comme faisant partie d’un groupe et regarder les autres sans méfiance et en les respectant ?

Ces deux notions préalables posées, nous pouvons donc aborder le troisième temps, à savoir l’étude de cas fondée sur l’histoire . Pour cela, nous nous appuyons sur des archives et des documents historiques nous permettant de toucher au plus près les événements, à partir du point de vue des acteurs mêmes. C’est ici l’essence même du programme Faire face à l’histoire et à soi-même : montrer que l’histoire, à travers l’étude d’événements particulièrement dramatiques, est l’affaire des acteurs en jeu, des comportements humains, des choix, des relations et des tensions entre des groupes…

Il est donc particulièrement important, au moment de tirer les leçons de l’étude de cas, de poser la question du jugement et de la justice : comment, après un événement aussi horrible que l’Holocauste, est-il possible de rendre la justice ? Que signifie le jugement ? La réconciliation est-elle envisageable, et à quelles conditions ? Ces questions importantes sont explorées avec les élèves.

Ensuite, nous nous penchons sur les questions de la mémoire et de l’héritage : après avoir étudié cette histoire, qu’avons-nous appris ? Qu’est-ce que cela signifie pour nos propres vies ? Qu’en retirons-nous ? Qu’est-ce qui fait mémoire ? Quel est l’héritage de cette histoire ? Tout au long du programme, nous nous penchons toujours sur notre propre vie, sur le comportement humain, et nous nous demandons : qu’avons-nous appris des événements étudiés ?

La dernière partie du programme consiste à choisir de participer, en faisant le lien avec le aujourd’hui et maintenant des élèves : que signifie cette étude pour moi et pour notre société actuelle ? Qu’est-ce que cela signifie pour les décisions que je dois prendre et que nous devons prendre en tant que société pour choisir de créer un monde plus juste et plus compatissant ? Il s’agit donc pour nous, enseignants et élèves, de poser les bases d’un engagement, et, quelle qu’en soit la forme ou la modalité d’action, dans sa classe, son lycée, son quartier, etc.

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